C’était avant une bonne vieille boutique de tours Eiffel miniatures. Le lieu a été conservé dans son jus. On a même gratté les murs, le sol pour pousser plus encore son vérisme, son brutalisme. CAM apparait comme un vieux vêtement années Cinquante extrait d’une vieille friperie. On se frotte les yeux, on vérifie l’adresse, c’est bien là. Les lumières sont des ampoules de chantier, nues et blafardes. Pour mieux vous faire comprendre le message, l’assise est sommaire, de bois, comme si le temps filait vite, que le monde bougeait sans cesse. Qu’il ne fallait pas s’installer, mais se hâter. La mouvance donc, l’accélération des particules et des méridiens. Lancé par Phil Euell (l’âme des Boot cafés), voici une sorte d’espéranto […]
Cet article Paris. Le joyeux bordel de CAM est apparu en premier sur SimonSays.